Les performances passent inévitablement par le confort!
Pour moi la base du cyclisme toutes catégories confondues, c’est d’être confortablement installé sur son vélo :
- Avoir la bonne taille de cadre.
- La bonne longueur et la bonne hauteur de potence.
- Le bonne largeur, profondeur et longueur du guidon, jusqu’aux cocottes de freins.
- La bonne hauteur, largeur et le bon recul de selle.
- La bonne longueur de manivelles.
Tous ces éléments sont primordiaux et doivent être évalués en fonction des besoins et de la morphologie de chaque cycliste, avant même de se décider pour le choix de telle ou telle bicyclette.
Il faudra aussi tenir compte des chaussures, des pédales, du cuissard, de la section des pneus, ainsi que des poignées ou de la guidoline, qui peuvent aussi influencer le confort. Il faut aussi entrer dans l’équation les blessures ou les handicaps potentiels et la souplesse générale du corps.
Une fois tous ces paramètres réglés, vous devriez avoir une position idéale. Je dis bien idéale, car la position parfaite n’existe pas, nous pouvons juste nous en approcher.
Et la position peut se dégrader avec le temps pour les raisons suivantes :
- L’affaissement de la selle peut arriver après une année environ pour les très gros rouleurs ou alors des gabarits lourds.
- Le chariot de selle peut être déformé après une ou plusieurs chutes. Dans cette situation, si vous n’y prêtez pas attention vous pouvez avoir de terribles maux de dos, car vous aller compenser l’assiette de votre bassin, droite/gauche ou gauche/droite avec votre dos. C’est un cas de figure que l’on rencontre malheureusement trop régulièrement, sur les personnes qui ont des maux de dos.
- L’affaissement des chaussures et/ou des semelles.
- L’usure des cales de pédales automatiques.
- En prenant de l’âge, nous ne pouvons plus tenir une certaine position que nous tenions quand nous étions plus en forme physiquement ou tout simplement plus jeunes.
- Il est même possible de modifier la position sur son vélo entre le début et le milieu de saison. Le fait d’avoir accumulé les kilomètres fait que vous pouvez supporter plus facilement une position plus agressive.